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Vouala, ça c’est fait...

Le réveillon sympatoche avec les copains, les échanges de bécos à minuit pile, les SMS qui fusent à la grande joie des opérateurs, alcool et aliments festifs qui expérimentent les limites de l’étanchéité de notre foie, le coucher assorti d’un inutile « j’aurais pas dû… ».

On gagne son lit sur les coups de 2h du mat', terrassés et même pas la force d’engloutir un Ô combien nécessaire aspirine, mais ne dormant que d’un œil, attendant inquiet le retour de nos chers ados lâchés dans une jungle parisienne déchaînée et désinhibée. Ados qui rentreront rampants à une heure dont on se rappellera avoir identifié dans notre semi-coma être entre 4h et 6h du mat, ados qui auront soigneusement évité toute alimentation trop solide, tout soda-qui-né-pas-bon-pour-le-ventre-pasque-ça-ballonne et surtout l-eau-qu’est-trop-dangereuse-pasque-ça-rouille, ados pour qui on n’aura pas éteint notre portable « au cazou » et qui sera assailli toute la nuit durant de « bzz- bonne année! » venant des cops partis faire la teuf sur des fuseaux horaires lointains.

On se lève au nième réveil, après celui où on a été vérifier que Linus et Schroeder ont bien retrouvé le chemin du nid, celui où on a ressassé la liste de tous ceux qu’il va falloir appeler dans la journée pour éviter tout incident familial diplomatique, enfin bref à celui qui nous rappelle que aspirine et caféine ne peuvent plus attendre.

On se donne encore quelques minutes avant de commencer les appels à tante Hortense ou Pépé Gontran pour faire le plein de «Réussite aux enfants, tant qu’on a la santé… », et on se dit que P…, 1 mois à se sentir obligés de balancer aux collègues de boulot, clients, fournisseurs, banquier, boucher des « Je vous adresse tous mes vœux sincères (mouaif) de bonheur et de santé », ça va être long, vraiment long… et on retourne se coucher.

Et c’est parti des bonnes résolutions, régime et détox en haut de liste, suivi de près par l’inscription à un Club de Sport, l'arrêt de la clop, et d’un « Promis on invite à diner tout ceux à qui on a affirmé en 2014 qu’on était en train de voir pour organiser-coz-que-ça-nous-f’rais-vraiment-plaisir-de-vous-recevoir » (enfin ça c’est surtout le trip à Julo…). Pour le régime, j’avoue j’démarre mal, prise à mes propres pièges et délires dont vient d’être victime ma cop’s Noémie, qui, en plus d’être rentrée fissa de vacances pour accueillir les copains, a quadrillé les rues de Londres à la recherche de bonbons Haribo Minions, se faisant un point d’honneur de revenir avec le Saint Graal !

Ben voilà, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter Bonne Année 2015, avec :

• Pour les petiot : “Plein d’insouciance, and never let anyone forbid you to laugh”
• Pour les 20 ans : « Succes, lut’s uf’lov’… and fun »
• Pour les 30 ans : « Enlarge your succès, and more luv’… and fun »
• Pour les 40 ans et plus : « Tant qu’on a la santé »
• Pour les 50 ans et plus : « A une silhouette retrouvée »
• Pour les 60 ans et plus : « A une mémoire retrouvée »

Et à tous ceux qui tiendront leurs résolutions, je tire mon chapeau, enfin, ma casquette en attendant que j’mette la main sur c’foutu Aspegic...