Les ravages de l'adolescence

Elle s’appelle Eugénie.

Ça fait des années qu'on la croise dans l’immeuble, toute mignonne, toute timide…

Hier, le choc. La tit’fil’ toute mignonne a muté en… ado 2.0! Et j’ai rien vu venir.

Pour preuve, je trouve un mot dans l’ascenseur signé de la mignonne, et qui nous avertit d’une teuf prochaine qu'elle organise. Mais avec des mots qu’on comprend pas tout bien. Quand je pense qu’on se fait du souci pour l’orthographe, faudrait revoir d’urgence le level de nos préoccupations sémantiques vis-à-vis de nos progénitures. Car la menace n’est pas de s’offenser sur un « s » qui manque ou un « é » à la place d’un « er ». Là je vous jure on s’en contenterait parce qu’à ce stade, on continue encore à les comprendre.

Le risque est ailleurs, oh, Daronnes et Darons. Cet avis de fête est la preuve que, pendant la période de l’adolescence, soit on se met à parler djeuns, soit on risque de perdre totalement la fréquence qui nous permet de communiquer avec cette étrange espèce. Alors qu’avouons-le, le premier portable qu’on leur a collé dans les pattes n’avait pour seul but que d’arriver à les garder au bout… du fil.

Wech les potos, je sais que j’parle comme une ieuv’...

Mais quand même, entre nous, les ptiots, cette période, franchement, ça vous esquinte !

Comments

[Maryelle]

#besoindicofrançais-français ....