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"L'ivrogne ordinaire roule facilement dans le ruisseau, mais quelle terrible épreuve, pour l'autre, de se tenir droit, bien assuré sur ses deux jambes, et de conclure que dans l'univers entier il n'existe pour lui qu'une seule liberté : celle de devancer le jour de sa mort."
Le Cabaret de la dernière chance, Jack London
L’information est certes un peu réchauffée puisqu’elle remonte au 11 Août, mais je ne peux m’empêcher de toucher un petit mot à Robin Williams, ce Captain O’Captain du cinéma américain qui vient de tirer sa révérence, ou plutôt, son irrévérence…
Tu peux pas nous faire ça, toi, l’interprète talentueux du singulier professeur du "Cercle des Poètes Disparus" dont je m’inspirai pour remercier certains professeurs méritants du Lycée Carton (http://www.lestribulationsdesophie.com/2014/06/o-captain-my-captain.html). Cachais-tu plus de fragilités que le showman survolté de Mrs Doubtfire et des plateaux télé?
Si, à l’instar du "Fisher King" (sublimissime film de Terry Gilliam, film culte à ne laisser passer sous aucun prétexte), tes démons t’ont dévoré, rappelle-toi que ce héros a su se relever de ses pires cauchemars, why can’t you ?
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